• Oeuvres littéraires en rapport

  • Guillaume Apollinaire:

        Guillaume Apollinaire est le pseudonyme de Wilhelm de Kostrowitzky (1880-1918), c’est un poète et écrivain français, défenseur de l’art moderne. Il écrit pour la première fois sous ce nom à son retour d’Allemagne en 1902, avec l’Hérésiaque . Il s’engage dans l’armée française en 1914 mais a été blessé à la tête et a donc été rapatrié. Après son retour, il publie plusieurs oeuvres notamment Calligrammes.
       Celui qu’on étudie a été écrit en 1910, Apollinaire donne son avis sur le nom de l’avion:

    L’avion

    Français, qu’avez-vous fait d’Ader l’aérien ?
    Il lui restait un mot, il n’en reste plus rien. 

    Quand il eut assemblé les membres de l’ascèse
    Comme ils étaient sans nom dans la langue française
    Ader devint poète et nomma l’avion.

    Ô peuple de Paris, vous, Marseille et Lyon,
    Vous tous, fleuves français, vous françaises montagnes,
    Habitants des cités et vous, gens des campagnes,
    L’instrument à voler se nomme l’avion.

    Cette douce parole eût enchanté Villon,
    Les poètes prochains la mettront dans leurs rimes.

    Non, tes ailes, Ader, n’étaient pas anonymes.
    Lorsque pour les nommer vint le grammairien
    Forger un mot savant sans rien d’aérien,
    Où le sourd hiatus, l’âne qui l’accompagne
    Font ensemble un mot long comme un mot d’Allemagne.

    Il fallait un murmure et la voie d’Ariel
    Pour nommer l’instrument qui nous emporte au ciel.
    La plainte de la brise, un oiseau dans l’espace
    Et c’est un mot français qui dans nos bouches passe.

    L’avion ! L’avion ! qu’il monte dans les airs,
    Qu’il plane sur les monts, qu’il traverse les mers,
    Qu’il aille regarder le soleil comme Icare
    Et que plus loin encore un avion s’égare
    Et trace dans l’éther un éternel sillon
    Mais gardons-lui le nom suave d’avion
    Car du magique mot les cinq lettres habiles
    Eurent cette vertu d’ouvrir les ciels mobiles.

    Français, qu’avez-vous fait d’Ader l’aérien ?
    Il lui restait un mot, il n’en reste plus rien.

    Guillaume Apollinaire

     L'analyse ici


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  • L'auteur:

    Jules Verne (1828-1905):

    Jules Verne est un écrivain français du XIXème siècle, ses oeuvres sont majoritairement des romans d’aventure comme Voyage au centre de la terre, L’île mystérieuse ou celui dont nous allons parler “20 000 lieues sous les mers”.

    Il est connu pour avoir écrit des récits de science - fiction pour son époque mais qui aujourd'hui sont tout à fait possibles...

     

    L'oeuvre en general:

    Dans son oeuvre Jules Vernes raconte la terreur créée par un soi-disant monstre marin, un scientifique décide donc de partir en bateau pour essayer de le capturer mais se fait éjecter de son navire,il découvre alors que le monstre n’est rien d’autre qu’un sous-marin …

     

    Dans notre extrait:

    20 000 lieus sous les mers, Jules Verne

    Le scientifique part à la Chasse, durant cette poursuite il  décrit le sous-marin comme un animal, il continue à dire que c’est un narval “c’est évidemment un narval gigantesque, mais aussi un narval électrique”, donc il compare un sous-marin a un animal , quand le submersible éblouit de sa lumière il est comparé à “un gros vers luisant”, on dit aussi que le bruit qu’il fait est comparable au rugissement des baleines lorsqu’elle est recrache de l’eau par leur évents, le sous-marin recrache de l’eau tel une baleine. Ensuite il est souvent nommé “cétacé” ou “créature”, il semble aussi posséder une queue et a “la forme d’un immense poisson d’acier”,donc le sous-marin essaie de ressembler a plusieurs animaux et à acquérir les capacités de ceux qu'il imite, cela s’apparente à du biomimétisme...

     

    Conclusion:
    Donc on peut voir que le biomimétisme est aussi présent dans les livres, donc les hommes commencent à mélanger la nature et la science et donc que leur regard des écrivains sur la nature commence à changer.


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